Thérapie antiphobique

Certains le savent, tout particulièrement ceux qui m’ont fréquentée à Marseille en saison chaude (je pense spécifiquement aux vénérables membres du VBC) : je (Juju) souffre d’une terrible phobie, qui comme toutes les phobies, me rend hautement ridicule et handicape bien souvent. Je n’ai rien contre les araignées ni autres arthropodes, j’aime bien les alligators, tant que je suis hors de portée de mâchoires, je ne panique pas à la vue d’un serpent, je rêve même de croiser un jour un dragon du Komodo, et pourtant….

Allez, je l’avoue, j’approuve une répulsion aussi incontrôlable que puissante à la vue d’un gecko. Mais si, vous savez, ces lézards plats, inoffensifs voire même bénéfiques puisqu’ils ne sortent que lors des chaudes nuits d’été pour faire ripaille de moustiques et autres insectes sur les murs. Bref, depuis que j’ai eu mon avis de mutation à Mayotte, ma seule angoisse, ce n’est ni la dengue, ni le chikungunya, ni le palud, mais … le gecko, le margouillat diraient les mahorais, ou la tarente diraient les marseillais. Je vous avez prévenu : c’est RI-DI-CULE !

Et bien, figurez vous que cela fait maintenant une semaine que je fais de la coloc’ avec deux charmantes familles de margouillats, les verts et les oranges. La cohabitation se passe plutôt pas mal de mon côté, bien que j’ai découvert de visu avant-hier que la margouillat peut brusquement tomber du plafond dans un gros « schplok » caoutchouteux !! Alors, avant de passer sous la bébête, je lui rappelle « Accroche-toi bien, Gisèle !! » (elle s’appelle Gisèle).

Serais-je guérie ?